Les « tracances » : une tendance qui n’est pas prête de s’essouffler

 Les « tracances », une contraction des mots « travail » et « vacances », sont de plus en plus appréciées auprès des employés et des employées. Travailler à distance d’un autre lieu que son domicile est en vogue avec la popularité grandissante du télétravail.

La pandémie a bousculé notre façon de travailler. Le télétravail s’est généralisé et permet désormais aux plus chanceux et chanceuses, avec l’accord de leur employeur, de partir bosser n’importe où. 

Selon un sondage du moteur de recherche de voyages Kayak publié en décembre dernier, plus du quart (27 %) des employés et employées canadiens prévoyaient des « tracances » cette année.

Cette tendance est encore plus marquée chez les jeunes de la génération Z : 38 % se voyaient bien les pieds dans l’eau à siroter un bon cocktail vitaminé avec leur ordinateur portable en guise de bureau.

Certaines destinations sont d’ailleurs en forte demande d’après le Work From Wherever Guide, de Kayak, dont l’objectif est d’aider les gens en télétravail à trouver la meilleure destination en fonction de leurs préférences personnelles.

Lisbonne, au Portugal, Barcelone, en Espagne, ou encore Santa Teresa au Costa Rica et Bocas del Toro, au Panama, font partie des villes les plus prisées. Les Canadiens et Canadiennes sont en effet attirés par des villes métropolitaines ayant des plages à proximité afin de s’offrir de belles fins de semaine au bord de la mer.

Certains voyagistes et plateformes de location de logements présentent d’ailleurs de plus en plus d’offres sur mesure pour répondre aux attentes de ces « nomades numériques » avides de liberté.

Afin de joindre l’utile à l’agréable, ces travailleurs et travailleuses ont forcément besoin d’un environnement de travail adéquat sur place disposant d’une bonne connexion Internet, le tout avec l’accord de la direction de leur employeur avant de partir.

D’après le sondage cité précédemment, le quart des employées et employés canadiens se sentent épuisés par leur poste. Près d’un tiers (28 %) estiment qu’un changement de décor leur permettrait de lutter contre l’épuisement professionnel.

Avec l’essor du télétravail, les employeurs sont obligés de s’adapter aux besoins des employés et employées, sur le plan de la flexibilité. Beaucoup n’hésitent d’ailleurs plus à démissionner pour obtenir de meilleures conditions de travail. Les « tracances » semblent bel et bien un bon moyen d’attirer les talents dans un marché de pénurie de main-d’œuvre.

 

Par Caroline Bouffard – 37e Avenue

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